"What is hip-hop if it doesn't have violence?"
Q-Tip, "What ?"
Pour inaugurer cette série rétrospective consacrée à des albums qui fêtent cette année leurs vingt ans, honneur à The Low End Theory. Pourquoi commencer par celui-ci alors qu'il n'est sorti qu'en septembre 1991 ? Pour la bonne et simple raison que c'est le seul que j'écoute encore régulièrement. Qu'il est le seul qui n'ait pas pris une ride, qu'il possède toujours la même fraîcheur... A la différence des autres que nous présenterons tout au long de 2011.
Avec The Low End Theory, Q-Tip et ses complices ouvraient une nouvelle perspective dans le rap. Mais ce qui est le plus révolutionnaire ici n'est pas tant ce que la presse avait relevé à l'époque, à savoir l'invention d'une sorte de jazz-rap, terme que réfutait Q-Tip, mais plutôt l'ouverture sur l'abstraction...
Comme par ailleurs le film de Michael Rapaport, Beats, Rhymes & Life: The Travels of A Tribe Called Quest, le documentaire qu'il leur a consacré, est ces jours-ci en compétition au festival de Sundance, l'occasion était trop belle...
Revenons maintenant en 1991... Non, remontons même quelques mois de plus, jusqu'au jour où j'ai découvert la musique d'A Tribe Called Quest. C'était une soirée chez un couple d'amis. A un moment, j'entends ça. Flash ! Qu'est-ce que c'est que ce truc ? C'était People's Instinctive Travels and the Path of Rhythm... Je n'avais pas vu le disque qu'avait posé le pote sur sa platine, je ne voyais pas non plus la pochette... Et, tout de suite, de lui demander : "c'est qui ?"... Leur musique ne ressemblait à rien de ce que j'avais pu écouter. J'avais l'impression d'entendre un groupe jouer pour les accompagner... C'était la première fois que j'entendais des samples dont on ne voyait pas les coutures, si je puis dire... L'instrumentation était joyeusement exubérante, musicalement impressionnante. Et puis, il y avait cette ambiance, cool, décontractée, instaurée par le flow de Q-Tip. Ou la découverte qu'on pouvait rapper sans être véner et agressif. Q-Tip de sa voix nasillarde la jouait tranquille, à la tension il opposait le loose. Un truc balancé avec l'insouciance de gamins. Avec The Low End Theory (ou peut-être Son of Bazerk ou Done By The Forces of Nature des Jungle Brothers), c'est encore aujourd'hui mon disque de rap préféré, l'album qui a scellé mon attachement indéfectible au hip hop...
Pour rappeler en quelques mots le contexte, A Tribe Called Quest faisait partie du collectif des Native Tongues, où se retrouvaient les co-fondateurs Jungle Brothers, De La Soul, ou encore Queen Latifah et quelques autres. Ensemble, ils prolongeaient le message positif prôné par Afrika Bambaataa et la Zulu Nation. Comme lui, ils ouvraient leur horizon : leurs sources musicales couvraient un vaste horizon et ne se cantonnaient pas à un seul style, au hasard le funk... Ils s'inscrivaient également dans le courant afrocentriste très en vogue à cette époque... S'inspirant des travaux de l'égyptologue sénégalais Cheikh Anta Diop, l'Afrocentrisme cherchait à ré-évaluer l'influence culturelle et scientifique africaine dans l'Histoire mondiale. La pochette, superbe, où l'on découvre cette silhouette rayée aux couleurs vert, noir et rouge, prolonge cette influence puisque ces couleurs sont les symboles du Pan-Africanisme. Cette silhouette qui fait là sa première apparition deviendra le motif visuel du groupe sur ses albums suivants.
Après un premier album touffu, A Tribe Called Quest choisit cette fois-ci, à l'image de cette fameuse pochette, de privilégier le minimalisme. Des beats biens secs, des basses bien profondes, quelques samples*, et le duo à l'impeccable diction Q-Tip-Phife Dawg, très complémentaires. C'est aussi une des évolutions du groupe : la place que prend Phife, bien plus discret sur le premier album, essentiel et impeccable ici. De la formation originelle, si Jarobi ne participe pas à cet album, Ali Shaheed Muhammad est toujours aux manettes. Le groupe s'en tient aux stricts fondamentaux pour mieux poser sa patte. Aucun gadget, aucun artifice pour nous distraire de l'essentiel.
Bass heavy... Le titre de l'album sonne justement comme un manifeste soulignant l'importance des basses dans le rap. Cette low end theory, ce sont les basses hyper-profondes que balançaient la beat-box Roland TR-808. Mais puisque Q-Tip est un garçon intelligent, ce titre est aussi polysémique. Selon lui, il contient un double sens : "ça fait aussi référence aux jeunes mâles noirs américains qui sont au fond du gouffre". Je vous avouerai qu'à l'époque, je m'interrogeais sur le sens de ce titre mystérieux, n'ayant pas tout de suite percuté le lien avec la 808. Pour moi, il y avait là une allusion coquine, à l'image des lettres du titre qui, sur la pochette, couraient en descendant le long du dos du personnage red black and green, pour déboucher jusqu'aux fesses, le low end désignant selon moi ce qui se trouve justement tout en bas du dos, avec ses promesses des plaisirs les plus fous... J'y voyais comme la réponse de Q-Tip à ce titre formidable, subtile manière de dire la montée du désir masculin, des compères de De La Soul : 3 Feet High and Rising ! Bon, j'avais tout faux au sujet de cette théorie de la fin basse mais je m'en réjouis : l'incompréhension fait travailler l'imagination et le sens inventé est parfois plus poétique que l'original...
Album dépouillé en même temps que complexe, The Low End Theory a été abondamment commenté par la presse à travers le prisme d'un détail en particulier : la participation de Ron Carter à un titre, "Verses from the Abstract", où il vient poser sa contrebasse. Qu'un musicien de jazz aussi prestigieux vienne enregistrer avec des gamins rappeurs était en soi un geste fort, cela conférait à ce style décrié une forme de légitimité esthétique. Même si c'était l'arbre qui cache la forêt de la grâce créatrice, c'est probablement cette présence qui incita les critiques à paresseusement qualifier la musique du groupe de jazz-rap. Ce n'était peut-être pas la première tentative de collaboration entre musiciens de jazz avec des rappeurs, je n'ai plus les dates en tête, mais c'était assurément novateur. En même temps que réducteur... Car nombre de samples utilisés sur l'album viennent toujours du funk et pas uniquement du jazz. Mais les sons de contrebasse, même quand ce n'est pas Ron Carter qui joue, donnent effectivement une couleur jazzy à l'ensemble du disque...
Allons plus loin. Si The Low End Theory est novateur dans sa démarche : intégrer le jazz dans le rap, l'accent mis sur ce point dissimula une révolution plus grande encore. Q-Tip s'y proclamait Abstract Rapper. Certes, étant Muslim, il y a une référence religieuse à ce titre mais pas seulement... On ne prit pas suffisamment la mesure de cette rupture mais, en s'affirmant Abstract, il s'affranchissait de cet ancrage dans la réalité qui caractérisait le rap. Ou plus exactement de l'obligation de cet ancrage. L'abstraction, comme dans la peinture, est une révolution au cœur d'une histoire déjà riche. Par ce geste, le rappeur n'était plus limité à son quartier. Ce qui se perdait en street credibility ouvrait des perspectives infinies d'inspiration. Ni lui ni ses successeurs n'en ont d'ailleurs encore pleinement exploité les possibilités...
A ce titre, le morceau "What?", solo de Q-Tip en forme d'inventaire, d'une série de questions sans forcément de réponses, en est un belle démonstration, avec ses sons de clavinet pour la touche funky. Q-Tip, la fibre poétique en verve, alterne questions triviales, name-dropping et interrogations qui feraient de bons sujets de dissertation. Florilège :
"What is a poet? All balls, no cock"
Sans oublier celle-ci, mise en exergue : "What is hip-hop if it doesn't have violence?", question dont la réponse pourrait définir A Tribe Called Quest... Et dans ce même "What?", le silence de 4 secondes qu'il pose (3'40"-3'44") s'il ne procède peut-être pas de la même démarche que le Carré Blanc sur Fond Blanc de Malévitch, est une audace qui s'entend !
En même temps que A Tribe Called Quest s'affirme par cette rupture avec le réalisme, s'autorise la légèreté et la poésie, la réalité sociale est présente, les textes de l'album sont bien plus ancrés dans le contexte de leur époque, l'humeur est plus sombre que sur People's Instinctive Travel and the Paths of Rhythm, l'insouciance n'est plus de mise. Mais être conscient n'interdit pas d'être ludique. Et toujours de garder une foi inébranlable dans les vertus du rythme et de la musique, ultime antidote aux rigueurs du monde : "The world is kinda cold and the rhythm is my blanket / Wrap yourself up in it".
En choisissant cette possibilité de l'abstraction, Q-Tip et ses collègues s'affranchissent donc du réalisme, et c'est peut-être leur seule manière d'asseoir leur légitimité. En effet, le rap en tant que témoignage des réalités du ghetto, les exclurait d'emblée. Les Native Tongues en général ne viennent pas de milieux défavorisés, ils assument tout à fait de n'être pas originaire du ghetto et de passer pour intellos. Comme le disait ?uestlove, fier que l'on décrive The Roots comme post-Native Tongues, de cette image, ils se sont faits un blason : "they wore it like a badge of honor". Pourquoi faudrait-il s'excuser d'être brillant ? Dans la continuité d'Afrika Bambaataa qui a sorti le hip hop de son quartier pour l'ouvrir sur l'universel, Q-Tip et les Native Tongues dépassent une autre limite...
Parce que nos lascars n'ont jamais oublié les vertus festives de la musique, The Low End Theory se conclut sur un véritable feu d'artifice, "Scenario", où les Leaders of the New School viennent donner de la voix, à la manière de ces morceaux où les Native Tongues se retrouvaient sur les albums de l'un ou de l'autre. Irrésistible, chacun dégoupille sa grenade, jusqu'au bouquet final quand Busta Rhymes se met de la partie, énorme, aboyeur déchaîné, grand malade, chaud bouillant sur le micro, rugissant comme un dragon captif : "RRRRRROAW RRRRRRROAW like a dungeon dragon". Mythique. Et le morceau et l'album se concluent sur cette intervention, d'ailleurs qui pourrait bien passer derrière ? Faut-il avoir la classe pour laisser le mot de la fin à un autre que soi ?
* Tous les samples sont cités, est-ce la conséquence du litige sur leur premier album quand "Lou Reed avait empoché l'intégralité des droits d'auteur de "Can I Kick It ?", parce que "Walk on the Wild Side" y était samplé, l'intégralité des droits alors que ce sample n'est qu'un élément, certes reconnaissable et justement délibérément reconnaissable, du morceau ? On ne peut s'empêcher de penser que Lou Reed a été particulièrement rat sur un coup comme celui-là mais, comme tant d'autres, il a simplement la loi pour lui. Et Stevie Wonder, qu'a-t-il demandé pour la citation samplée de "Sir Duke" sur "Footprints" ?
La liste complète des samples utilisés pour l'album figure sur la page Wikipédia lui étant consacrée...
Pour rappeler en quelques mots le contexte, A Tribe Called Quest faisait partie du collectif des Native Tongues, où se retrouvaient les co-fondateurs Jungle Brothers, De La Soul, ou encore Queen Latifah et quelques autres. Ensemble, ils prolongeaient le message positif prôné par Afrika Bambaataa et la Zulu Nation. Comme lui, ils ouvraient leur horizon : leurs sources musicales couvraient un vaste horizon et ne se cantonnaient pas à un seul style, au hasard le funk... Ils s'inscrivaient également dans le courant afrocentriste très en vogue à cette époque... S'inspirant des travaux de l'égyptologue sénégalais Cheikh Anta Diop, l'Afrocentrisme cherchait à ré-évaluer l'influence culturelle et scientifique africaine dans l'Histoire mondiale. La pochette, superbe, où l'on découvre cette silhouette rayée aux couleurs vert, noir et rouge, prolonge cette influence puisque ces couleurs sont les symboles du Pan-Africanisme. Cette silhouette qui fait là sa première apparition deviendra le motif visuel du groupe sur ses albums suivants.
Après un premier album touffu, A Tribe Called Quest choisit cette fois-ci, à l'image de cette fameuse pochette, de privilégier le minimalisme. Des beats biens secs, des basses bien profondes, quelques samples*, et le duo à l'impeccable diction Q-Tip-Phife Dawg, très complémentaires. C'est aussi une des évolutions du groupe : la place que prend Phife, bien plus discret sur le premier album, essentiel et impeccable ici. De la formation originelle, si Jarobi ne participe pas à cet album, Ali Shaheed Muhammad est toujours aux manettes. Le groupe s'en tient aux stricts fondamentaux pour mieux poser sa patte. Aucun gadget, aucun artifice pour nous distraire de l'essentiel.
Bass heavy... Le titre de l'album sonne justement comme un manifeste soulignant l'importance des basses dans le rap. Cette low end theory, ce sont les basses hyper-profondes que balançaient la beat-box Roland TR-808. Mais puisque Q-Tip est un garçon intelligent, ce titre est aussi polysémique. Selon lui, il contient un double sens : "ça fait aussi référence aux jeunes mâles noirs américains qui sont au fond du gouffre". Je vous avouerai qu'à l'époque, je m'interrogeais sur le sens de ce titre mystérieux, n'ayant pas tout de suite percuté le lien avec la 808. Pour moi, il y avait là une allusion coquine, à l'image des lettres du titre qui, sur la pochette, couraient en descendant le long du dos du personnage red black and green, pour déboucher jusqu'aux fesses, le low end désignant selon moi ce qui se trouve justement tout en bas du dos, avec ses promesses des plaisirs les plus fous... J'y voyais comme la réponse de Q-Tip à ce titre formidable, subtile manière de dire la montée du désir masculin, des compères de De La Soul : 3 Feet High and Rising ! Bon, j'avais tout faux au sujet de cette théorie de la fin basse mais je m'en réjouis : l'incompréhension fait travailler l'imagination et le sens inventé est parfois plus poétique que l'original...
Album dépouillé en même temps que complexe, The Low End Theory a été abondamment commenté par la presse à travers le prisme d'un détail en particulier : la participation de Ron Carter à un titre, "Verses from the Abstract", où il vient poser sa contrebasse. Qu'un musicien de jazz aussi prestigieux vienne enregistrer avec des gamins rappeurs était en soi un geste fort, cela conférait à ce style décrié une forme de légitimité esthétique. Même si c'était l'arbre qui cache la forêt de la grâce créatrice, c'est probablement cette présence qui incita les critiques à paresseusement qualifier la musique du groupe de jazz-rap. Ce n'était peut-être pas la première tentative de collaboration entre musiciens de jazz avec des rappeurs, je n'ai plus les dates en tête, mais c'était assurément novateur. En même temps que réducteur... Car nombre de samples utilisés sur l'album viennent toujours du funk et pas uniquement du jazz. Mais les sons de contrebasse, même quand ce n'est pas Ron Carter qui joue, donnent effectivement une couleur jazzy à l'ensemble du disque...
Allons plus loin. Si The Low End Theory est novateur dans sa démarche : intégrer le jazz dans le rap, l'accent mis sur ce point dissimula une révolution plus grande encore. Q-Tip s'y proclamait Abstract Rapper. Certes, étant Muslim, il y a une référence religieuse à ce titre mais pas seulement... On ne prit pas suffisamment la mesure de cette rupture mais, en s'affirmant Abstract, il s'affranchissait de cet ancrage dans la réalité qui caractérisait le rap. Ou plus exactement de l'obligation de cet ancrage. L'abstraction, comme dans la peinture, est une révolution au cœur d'une histoire déjà riche. Par ce geste, le rappeur n'était plus limité à son quartier. Ce qui se perdait en street credibility ouvrait des perspectives infinies d'inspiration. Ni lui ni ses successeurs n'en ont d'ailleurs encore pleinement exploité les possibilités...
A ce titre, le morceau "What?", solo de Q-Tip en forme d'inventaire, d'une série de questions sans forcément de réponses, en est un belle démonstration, avec ses sons de clavinet pour la touche funky. Q-Tip, la fibre poétique en verve, alterne questions triviales, name-dropping et interrogations qui feraient de bons sujets de dissertation. Florilège :
"What is a poet? All balls, no cock"
"What is life if you don't have fun?
What is a what if you ain't got a gun?"
"What are the youth if they ain't rebellin?"
"What's America without greed and glamour?"
En même temps que A Tribe Called Quest s'affirme par cette rupture avec le réalisme, s'autorise la légèreté et la poésie, la réalité sociale est présente, les textes de l'album sont bien plus ancrés dans le contexte de leur époque, l'humeur est plus sombre que sur People's Instinctive Travel and the Paths of Rhythm, l'insouciance n'est plus de mise. Mais être conscient n'interdit pas d'être ludique. Et toujours de garder une foi inébranlable dans les vertus du rythme et de la musique, ultime antidote aux rigueurs du monde : "The world is kinda cold and the rhythm is my blanket / Wrap yourself up in it".
En choisissant cette possibilité de l'abstraction, Q-Tip et ses collègues s'affranchissent donc du réalisme, et c'est peut-être leur seule manière d'asseoir leur légitimité. En effet, le rap en tant que témoignage des réalités du ghetto, les exclurait d'emblée. Les Native Tongues en général ne viennent pas de milieux défavorisés, ils assument tout à fait de n'être pas originaire du ghetto et de passer pour intellos. Comme le disait ?uestlove, fier que l'on décrive The Roots comme post-Native Tongues, de cette image, ils se sont faits un blason : "they wore it like a badge of honor". Pourquoi faudrait-il s'excuser d'être brillant ? Dans la continuité d'Afrika Bambaataa qui a sorti le hip hop de son quartier pour l'ouvrir sur l'universel, Q-Tip et les Native Tongues dépassent une autre limite...
Avec cet album sans concession, minimaliste et essentiel, A Tribe Called Quest décrocha un disque de platine... quatre ans après sa sortie, ce qui illustre bien la durée de vie d'un disque comme celui-là. Un succès commercial rassurant qui prouve que la qualité peut aussi être récompensée. Deux ans plus tard, en 1993, Midnight Marauders sera du même tonneau.
Parce que nos lascars n'ont jamais oublié les vertus festives de la musique, The Low End Theory se conclut sur un véritable feu d'artifice, "Scenario", où les Leaders of the New School viennent donner de la voix, à la manière de ces morceaux où les Native Tongues se retrouvaient sur les albums de l'un ou de l'autre. Irrésistible, chacun dégoupille sa grenade, jusqu'au bouquet final quand Busta Rhymes se met de la partie, énorme, aboyeur déchaîné, grand malade, chaud bouillant sur le micro, rugissant comme un dragon captif : "RRRRRROAW RRRRRRROAW like a dungeon dragon". Mythique. Et le morceau et l'album se concluent sur cette intervention, d'ailleurs qui pourrait bien passer derrière ? Faut-il avoir la classe pour laisser le mot de la fin à un autre que soi ?
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* Tous les samples sont cités, est-ce la conséquence du litige sur leur premier album quand "Lou Reed avait empoché l'intégralité des droits d'auteur de "Can I Kick It ?", parce que "Walk on the Wild Side" y était samplé, l'intégralité des droits alors que ce sample n'est qu'un élément, certes reconnaissable et justement délibérément reconnaissable, du morceau ? On ne peut s'empêcher de penser que Lou Reed a été particulièrement rat sur un coup comme celui-là mais, comme tant d'autres, il a simplement la loi pour lui. Et Stevie Wonder, qu'a-t-il demandé pour la citation samplée de "Sir Duke" sur "Footprints" ?
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