Pendant le festival de Radio France, nous avons droit à une belle série de concerts gratuits répartis sur les communes de l'agglomération de Montpellier. Hier soir, Anthony Joseph & The Spasm Band étaient de passage à Cournonsec. Concert gratuit et en plein air, à la nuit tombée.
Nous avions déjà fait le récit enthousiaste de son passage au JAM l'hiver dernier, lequel récit avait même été repris, à ma grande fierté, sur le blog du Spasm Band lui-même. Cette fois-ci, le propos sera plus bref et les photos plus nettes.
La surprise, en arrivant sur l'esplanade où devait se dérouler le concert, fut de voir les rangées de chaises bien alignées cinq mètres devant la scène. Sur les chaises, un public assez "senior" et probablement du village. L'avantage d'un concert gratuit, c'est que cela permet au public de découvrir de nouveaux artistes. Ou, réciproquement, aux artistes de toucher un nouveau public. Peut-être nos pépés-mémés cournonsécois avaient-ils lu le Midi Libre du jour qui consacrait un article à l'événement titré "Anthony Joseph : le groove à son plus charnel". Il faut préciser que, localement, Anthony Joseph a été adopté depuis son passage fracassant lors de l'édition 2009 du festival Fiest'à Sète. Ensuite, il est revenu casser deux fois la baraque lors de fameuses Cosmic Groove Sessions hivernales.
La surprise, en arrivant sur l'esplanade où devait se dérouler le concert, fut de voir les rangées de chaises bien alignées cinq mètres devant la scène. Sur les chaises, un public assez "senior" et probablement du village. L'avantage d'un concert gratuit, c'est que cela permet au public de découvrir de nouveaux artistes. Ou, réciproquement, aux artistes de toucher un nouveau public. Peut-être nos pépés-mémés cournonsécois avaient-ils lu le Midi Libre du jour qui consacrait un article à l'événement titré "Anthony Joseph : le groove à son plus charnel". Il faut préciser que, localement, Anthony Joseph a été adopté depuis son passage fracassant lors de l'édition 2009 du festival Fiest'à Sète. Ensuite, il est revenu casser deux fois la baraque lors de fameuses Cosmic Groove Sessions hivernales.
Toujours est-il que face à cette nombreuse assemblée, je me demandais comment notre bonhomme allait faire pour chauffer ce public inhabituel. Je savais de quoi il était capable en matière d'énergie contagieuse mais là, dans cette configuration, je pensais que ce n'était pas gagné d'avance. Pourtant, tout est allé très vite. Au bout de cinq-dix minutes, Anthony Joseph expliqua simplement que ce n'était pas tellement une musique à écouter assis. Et la vague bondit, l'espace entre les sièges et la scène fut instantanément comblée par la partie du public qui voulait danser.
Tout ça se concluant, lors du rappel, par la traditionnelle invitation à monter sur scène dans une joyeuse et bordélique communion. Une façon d'étayer les propos de Patrick Labesse dans Le Monde de ce jour (édition du 16 juillet), qui revient sur sa prestation au festival Les Suds d'Arles : "Epoustouflantes d'énergie, les prestations de ce diable d'homme au charisme ravageur sont une expérience peu banale".
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