Il y a un an (le 16 août 2008, plus exactement), nous quittait Dorival Caymmi. Nous écrivions alors que son esprit nous avait, en quelque sorte, visité. J'avais en effet ressenti l'impérieuse envie d'écouter ses chansons, avant d'apprendre le lendemain qu'il venait de mourir.
Un an après donc, l'occasion de poursuivre les hommages à cette figure fondatrice de la musique brésilienne moderne. Justement, ces jours-ci, j'ai eu le plaisir de recevoir mon amie de Bahia Nadja Vladi, que je n'avais pas vu depuis 5 ans, distance oblige. Elle est la rédac'-chef de Muito, le supplément hebdomadaire du quotidien de Salvador A Tarde. Et évidemment, la dernière édition du magazine commémorait dignement l'événement. On pouvait ainsi lire les témoignages de proches de Caymmi : sa fille Nana, Paloma, celle de Jorge Amado, Moraes Moreira, l'ancien leader des Novos Baianos, qui lui dédie un poème (bof, le poème...), João Ubaldo Ribeiro, le romancier auteur notamment de Sergent Getúlio ou du Sourire du Lézard, ou encore le fils d'un pêcheur cité dans la chanson "A jangada voltou só". Pour ceux qui lisent le portugais...
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